Astre de la nuit
O Astre de la nuit
Fait rêver les enfants
Chaque soir tu varies
Dans un ciel étincelant
Ma chère orbe argentée
Je t’observe tout là haut
L’opposé de ton jumeau
Et sa belle robe doré
O Symbole de mystère
Tu cherches l’adoration
Enfin on te vénère
Quand Artémis chasse Apollon
Au crépuscule tu te lèves
Tu viens me voir en ami
Et une fois endormie
M’accompagne au pays des rêves
Léa Percot
Poème « rap »
(à l’aide de l’instrumental du titre Le horla de Nekfeu)
L’inspi* à sec comme l’eau dans le désert de Gobi,
Les semaines défilent trop vite, pourtant le monde est affaibli.
Plus d’activité pendant deux mois, la nature reprend déjà ses droits.
T’façon je crois Jean-Claude Van Damme, dans 30 ans il y aura plus d’eau,
Le monde se porte mal mais on continue de se comporter comme des antisociaux.
Je garde mon sang froid mais je ne me sens jamais bien,
Quand je n’entreprends pas de bons liens avec les miens, avec mon sang.
C’est eux qui me boostent à 100%, qui croient en moi,
C’est eux qui me poussent à faire des choix,
C’est eux que je vois dans mon miroir.
Ethan P.
l’inspi = l’inspiration
Je l'ai vue, je l'ai reconnue
Je l’ai vue, je l’ai reconnue
Cette déesse, mais non un Dieu
Que dis-je, une fille, une simple fille
Mais pour moi ce n’est pas qu’une simple fille
Cette fille que j’ai connue au collège et qui m’a appris tellement de choses
Sur moi, sur elle, sur l’amour
c’est la seule réellement dans mon cœur
Elle s’occupe de moi, je m’occupe d’elle,
Un amour de glace, un amour de feu, peu importe le temps qu’on est tous les deux
Je rêve de toi, je ne pense qu’à toi
On s’entend extrêmement bien ensemble et on ne peut plus se quitter c’est juste toi et moi
Et au milieu des autres je ne voyais que toi
Mais maintenant je ne te vois plus
c’est comme si je t’avais perdue
Je suis détruit quand tu pleures
Mais ton sourire illumine mon cœur
Notre bonheur est perdu comme une larme dans un océan, j’aimerais qu’on se retrouve
Juste le temps d’un sourire,
Avec toi la vie est trop courte
Je l’aime, je t’aime c’est tout
En fait, je l’ai vue, je l’ai reconnue
Aymeric Courrin
Toi que j'aime
Toi, mon rayon de soleil,
Qui ne cesses de m’éblouir,
Qui ne cesses de remplir,
Mes rêves de merveilles
Toi, en qui je crois,
En qui j’ai foi,
Envers qui jour après jour,
Grandit l’amour
Toi qui m’abrites dans ton cœur,
Plein d’amabilité et de douceur,
Qui ne cesse de m’impressionner,
Par tant de vivacité
Toi que j’aime,
Pour ta perfection absolus,
Qui me fais tomber des nues,
Toi qui m’aimes
Cisca D.
Poème
N’est-il pas préférable
de sentir cette odeur de blé
plutôt que de rester éveillé
et de rater sa journée
N’est-il pas préférable
de se réveiller tôt pour un soleil levant
que de se réveiller tard
et d’avoir le cafard
N’est-il pas préférable
de rendre sa vie meilleure
plutôt que de se briser le cœur
à cause de choses abominables
N’est-il pas préférable
d’aller où nous voulons aller
au lieu de rester dans cette vie déboussolée
qui ne nous rend pas admirables
N’est-il pas préférable
de revendiquer la bonté
que d’insulter ou mal parler
et d’être aimable
N’est-il pas préférable
d’être tolérant avec les passants
que d’être malveillant et discriminant
et passer une journée agréable
N’est-il pas préférable
d’être productif et créatif
au lieu d’être négatif
car c’est appréciable
Clara P.
L'égalité rêvée
Je suis en train de rêver
Tu ne peux pas te moquer
Parce qu’ils sont uniques
Tu demeures pathétique
Je suis outrée
Devant tant de méchanceté
Ces gens se battent pour l’égalité
Que tu n’arrêtes pas de bafouer
Tu portes un jugement
Mais ils ne changeront pas pour autant
Regarde les choses en face
Ton insolence n’est pas efficace
Mais les connais-tu vraiment, moqueur ?
Ils possèdent aussi un cœur
Et ils s’acceptent comme ils sont
Malgré ta position
Déborah Guilloux
Moon
Lueur dans le noir
Emerveillant le soir
Dans la sombre clarté d’une nuit d’été.
Tantôt ronde, tantôt croissante
De toutes formes différentes
Entourée de tes étoiles
Tu as retiré ton voile
Et lorsque tu t’éteins
Au petit matin,
Tu es remplacée
Par le roi des journées
Eloïse B.
En voiture, en avion ou par bateau
En train, à pied, en moto ou à vélo
Pour apprendre, découvrir ou rencontrer
Pour s’échapper, explorer, se ressourcer
Tout seul, en famille ou entre amis
En Europe, en Afrique ou en Asie
A la mer, en montagne ou en forêt
Dans une villa, une tente ou un chalet
En séjour, pour un voyage d’affaires
Et pour se baigner dans des eaux claires
Pour vadrouiller, visiter, flâner
Ou se libérer et s’amuser
Pour photographier de beaux paysages
Ou pour se balader dans des bocages
Pour contempler la vue en montgolfière
Ou faire un vol en hélicoptère
Pour aller poser devant le Colisée
Monter dans la Statue de la liberté
Aller marcher sur La Grande Muraille
Ou visiter le Château de Versailles
Avec ou sans organisation
Pour aller faire une expédition
Ou partir dès l’aube pour une randonnée
Chaque raison est bonne pour voyager
Emma S.
Ciel noir
La tempête gronde dans le ciel si sombre dans la nuit noire
Me fait tomber dans un profond désespoir
La tempête s’affaiblit
Le ciel indécis
Joue avec le bleu et le noir
J’avais l’impression de me voir dans un miroir
La tempête se termine
Le ciel s’illumine
D’un bleu si soyant
Je pourrais mourir en le regardant.
Enzo Roger
Love is love
Mon sang coule sur les roses
Pourquoi leurs archanges me punissent ?
On dit « aime ton prochain », alors pourquoi me faire endurer ce supplice
Moi je ne rêve que d’une seule chose
Les autres ne se soucient que de ce qui ne les regarde pas
Alors aimer n’est pas normal, tout ce désespoir
Tout cela ne me rend que plus illusoire
Mais pourquoi je ne ferais pas le grand pas ?
La société n’est que renfermée
Elle ne veut pas comprendre
Que je suis un cœur à prendre
Et que nous voulons seulement l’égalité
Je me fais passer pour une autre
Mais dans quel but ?
Faire partie de leur tribu
Ou pour qu’ils ne m’envoient pas leurs apôtres
Je danse sur un sol abîmé, qui ne demande qu’à s’effondrer
Pourtant je reste sur ce dernier même si je les vois me tendre leur main
Et me dire de venir sur leur chemin
Mais malgré l’avenir qu’ils me proposent, je reste effrontée
On a tous une âme sœur dans le monde
Je l’ai trouvée j’en suis sûre
Et je sais qu’elle pourra soigner mes blessures
Et me réveiller de ce cauchemar et me sortir de ce monde immonde
Ce n’est pas qu’une question d’hormone
Et si pour les autres ce n’est pas naturel d’aimer quelqu’un du même sexe
Elle pourra me sortir de mes complexes
Car elle sait que c’est l’amour qui trône
Fanny Legaie
La mer
La mer paisible et endormie
Peut très vite se déchaîner et sortir de son lit
Se répercutant sur les vagues du soir
Pouvant conduire certains au désespoir
Quand les ténèbres tombent doucement
Et que le vent souffle vers le large
Les pécheurs y voient un mauvais présage
Mais tout se passe si rapidement
Pourtant cette mer nous est indispensable
Cette vue me semble si noire
Alors je m’assois sur le sable
Et contemple ces ombres à la lumière du soir
Mais tout cela n’est pas terminé
Car après quelques minutes passées
Ce songe s’est finalement dissipé
Pour laisser place à la réalité
Florian Mandin
La parole coule à flow
Les poètes ont disparu et je suis le seul assez féru,
En Angleterre tu prends le ferry pour vesqui* Madame Christie,
L’Orient Express est dans les backs**,
Va bien falloir que tu te battes.
Diakhaté Lorenzo aka résurrection d’Hugo
Me transporte grâce à son flow***,
Grâce à ses mots et sa mélo.
Impressionnant Professeur Chen m’impose un choix
Je le recale et j’prends les trois.
L’amour, l’espoir, la paix sont maintenant miens
Et Kassovitz m’apporte la Haine sur un plateau empli d’étain.
Au jugement dernier Dieu va procéder, va me posséder,
Pousser des ailes,
Ma plume est trop fine mais tel Icare,
Sur la mer d’égée j’vais m’écraser.
Gabin Troussicot
* vesqui veut dire esquiver en langage verlan (à l’envers)
**est dans les backs veut dire qu’il est de retour, que l’histoire refait surface
*** le flow est la capacité d’un rappeur à nous captiver, c’est sa façon de dire, d’aligner ses mots et punchlines.
L'art
L’art, c’est très vaste l’art
Du peintre à l’écrivain
De l’acteur au musicien
De l’art mais un sacré écart
Le point commun entre tous ces métiers
Ils y mettent tous leurs cœurs
Le font avec tellement d’ardeur
Mais parfois se font critiquer
De Mozart à Picasso
De la gouache au piano
Des experts dans l’art du métier
Que quiconque ne pouvait égaler
Gautier Drapeau
Elle nous dit que c’est stupide
Elle nous dit que c’est inutile
Que pour nos voix, il faudrait bien plus que ça
Mais on se battra car c’est notre droit
Notre droit de pouvoir être la personne souhaitée
Notre droit d’exiger l’égalité
Car là où des personnes se plaignent, d’autres règnent
Alors nous continuerons à combattre ces idées
Que la société persiste à nous faire avaler
Nous continuerons à changer ces schémas intériorisés
Depuis maintenant de nombreuses années
Nous continuerons à vouloir l’égalité
Tant que la société nous ne l’a pas donnée
Irène G.
Le temps s’est inversé,
La tasse que j’ai brisée a osé se réunir.
Une place a été créée pour Abigail dans ton monde,
Est-ce que tu comprends ?
Une place a été créée pour nous tous, ensemble.
Je voulais te surprendre,
Et toi tu voulais me surprendre.
Je t’ai laissé me connaître,
Voir qui j’étais réellement.
Je t’ai offert un cadeau rare,
Mais tu n’en as pas voulu.
Le destin et les circonstances,
Nous ont renvoyés à ce moment,
où la tasse se brise.
Je te pardonne Will.
Jade P.
Comme les oiseaux
J’avance prudemment d’un pas mal assuré
En me demandant encore une dernière fois
Pourquoi, malgré les reproches, fais-je cela ?
Mais je m’interdis strictement d’abandonner.
Arrivée au bord du vide, je m’interromps.
J’observe le ciel que je rejoindrai bientôt,
Rassurant et dégagé, parfait pour mon saut.
La vue du sol me procure quelques frissons.
Mais trop tard pour rebrousser chemin maintenant.
J’ai trop longuement débattu avec moi-même
Et je n’ai plus le vertige dorénavant.
Le vent souffle fort, je me sens comme emporté.
J’aurai dû dire à mes proches que je les aime,
Mais le pas est fait, je me sens déjà tomber.
Lara D.
J’aimerais rester à tes côtés toute ma vie,
Croire à nouveau en l’amour, qui m’a tant fait souffrir.
Que deviendrais-je sans toi qui me rends si ravie ?
Mes journées se sont égayées, je me sens guérir…
Après avoir été trahi par mes sentiments,
J’avais donc décidé de ne plus les révéler.
Mais à ta rencontre tout a été chamboulé.
Mon amour pour toi est apparu inconsciemment
Comparable à une chaleur parcourant mon corps.
Je n’avais jamais ressenti ça auparavant
Te connaître a été pour mon cœur un grand trésor.
Lily-Jane Bontemps
La musique
La musique cette forme d’art,
assemblage de mélodie et de sentiments,
elle répare les cœurs et apaise les esprits.
La musique cette forme d’art,
procure une multitude de sensations,
du bien être pour certains,
de la nostalgie pour d’autres.
La musique cette forme d’art,
invoque l’esprit festif.
Elle produit des concerts de salle de bain
et des karaokés entre amis.
La musique cette forme d’art,
qu’importe son genre,
elle permet de rassembler,
mais également de s’isoler.
La musique cette forme d’art,
elle permet de se souvenir
d’un proche décédé
ou d’un amour perdu
La musique est tout ça !
Louna Duret
Voyage
Voyager est une rupture,
Une rupture d’un certain temps,
Pour partir à la rencontre de nouvelles cultures,
Ou rencontrer des gens charmants.
On peut partir en naviguant, en volant, en marchant ou en roulant,
Le choix est personnel,
Ou peut même être confidentiel,
Le tout est d’avoir un voyage amusant et enrichissant.
Le voyage est une expédition,
Il permet de découvrir de nouveaux horizons,
Il peut même être associé à l’aventure,
Il peut être effectué seul ou en groupe.
Peu importe avec qui tu es, il faut en profiter !
Car le voyage est fait pour s’évader,
Et pas pour se prendre la tête,
Car on a envie d’une chose,
C’est de voir une autre facette,
Et de ne pas vivre un voyage morose.
Marion Brochoire
L'évasion
Au gré de cette vie rythmée,
Au lendemain tout planifié
Je me trouve emplie d’un désir,
Celui d’en finir, de m’enfuir.
J’ai une envie irrépressible,
Celle de braver l’impossible.
Il me faut quitter cette routine
Pour ne pas tomber en déprime.
Je me prends à imaginer;
l’océan, son immensité.
Lui qui déferle sans complexe;
Les coquillages et les silex.
Morane L.
La douceur de ce sable glissant
sous les pieds nus des rares passants.
Le soleil qui rejoint l’extrême horizon
qui tantôt brûlait au gré de la saison.
Les oiseaux de mer entamant,
leur dernière survolée, fièrement.
Le flot tranquille de ces vagues
réhydratait des restes échoués d’algues.
Libre de tout chagrin, libre de tout souci,
il n’y avait qu’un seul endroit et c’était ici.
Nymphéa B.
Le noir
Ça y est, le jour est passé
La lumière fait place à l’obscurité
Lorsque certains sortent
d’autres verrouillent leurs portes
Les enfants effrayés
Source de réelle phobie
Mêmes éveillés
Ils restent au lit
Également sur les tableaux
Inspirant le désespoir
Ou est là pour émouvoir
De Monet à Picasso
Quand le jour est levé
On s’en croit séparé
Or dans les ombres il est caché
Toujours là à errer
Gautier Drapeau
Amour infini
Seul, assis dans son fauteuil
Une larme lui vient à l’œil
Une photo de sa bien-aimée se tient entre ses mains
Et ses souvenir reprennent chemin
Alors il se rappela
Leurs sorties bras dans les bras
Leurs voyages au bout du monde
Mais aussi de leurs petites habitudes
Elle était toujours souriante
Très brillante
D’une beauté sans pareille
Plus rayonnante que le soleil
Mais elle dut faire face au pire des adversaires
Le dénommé cancer
Et après avoir pleuré
Il attend son jugement dernier
Car il le sait, leur amour est infini
Leurs retrouvailles se feront donc au paradis
Sacha G.
Rivalité
On est différents,
Moi je regarde un film
Toi tu regardes un écran,
On n’est pas pareil,
Tu te fixes sur un détail
Je me fixe sur un pixel,
Je suis précis et adroit, je vise le milieu de la cible,
Tu es précis mais maladroit, tu vises dans le vide,
Tes strophes et tes rimes sont subterfuge,
Mes rimes et mes strophes sont ignifuge,
Je suis très rarement égalé
Tu es très souvent critiqué
Dédicace à Olivier,
Je t’ai bousculé
Sur le sol tu es tombé
Là où on va t’enterrer.
Simon Moutault
(Fin alternative)
On est concurrent,
Moi j’ai gagné
Toi t’es perdant,
On refait la belle ?
Tu penses que c’est une vengeance
Je pense que tu finiras au ciel.
Ma chère Anne,
Cela fait deux mois à présent,
Que votre cœur aimant,
Vit loin de mon âme.
Je ne cesse de vous chercher,
A mes côtés je ne vois que moi-même,
Qu’est ce que vous me manquez
Ma dulcinée, Ô Que je vous aime !
Vous êtes dans mes rêves,
Chaque seconde dans mes pensées,
Mais quand pourrait-il avoir une trêve,
Que mon corps puisse une nouvelle fois vous enlacer ?
Je pense tous les jours à vous,
Mon esprit, Anne, je vous le dévoue,
Vous êtes si belle dans mes souvenirs,
Que je me languis de nos moments à venir.
Prenez garde à votre santé,
C’est pour cela que nous sommes confinés,
Dès le 11 mai je vous aurai,
Et plus personne ne pourra nous séparer.
Tess Boulanger
Liberté, égalité, sororité
Toi qui rêves d’apprentissage
Toi qui veux pouvoir t’exprimer
Toi qui dénonces l’esclavage
Toi qui prônes l’égalité
Chacune a ses propres raisons
Sa manière de résister
Mais quand nous nous réunissons
Nous réclamons l’égalité
Et un jour nous savourerons
Les droits que nous méritons
De cette bataille acharnée
Qui pour toujours nous a soudées
Thaïs Y.
La solitude
Je suis dans la classe et elle m’observe,
quand je marche, elle me suit et lorsque je suis entourée
elle murmure dans mes pensées.
Fondue pourtant dans la masse,
aussi banale qu’autrui,
aussi normale que je le suis
elle a décidé de me prendre moi.
La solitude est un chewing-gum collé à notre semelle de chaussure.
Personne ne la voit et pourtant elle est là.
Telle notre ombre circulant derrière nous constamment.
Nul de la demande, nul ne la veut.
Elle s’accroche à quelqu’un et reste ; la solitude se cherche un ami,
comme tout le monde en fin de compte.
On se familiarise elle et moi et j’en suis venue à une déduction :
certains sentiments sont passagers et d’autres sont à apprivoiser.
Tiara Bez