Lycée Rosa Parks

Lycée Polyvalent – La Roche Sur Yon

Pays de la Loire
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Le lycée policier

 

Dites bonjour à ce nouveau jour

il fait froid comme la guerre de Troie

il fait beau comme un oiseau

dans ce lycée policier

se cachent des individus ambigus :

 

Trognon le lion

qui fait des juxtapositions

pendant sa punition de la direction

 

Hugo le corbeau

qui dans son viseur se cache la peur

la peur de rencontrer

un papillon pour faire collision

 

Marion le papillon

qui fait son apparition

mais est en voie de disparition

 

Léon le pigeon

qui vit à Dijon

est là pour travailler de la moutarde

de la moutarde redoutable

 

Néo le lionceau

qui vient de Bordeaux pour faire des photos

il prend son téléphone qui sonne

et c’est Pokémon qui résonne

 

Limone le Pokémon

qui s’intéresse aux anémones

qui sont dans l’aquarium

 

Lilou le hibou

qui joue tranquillou au sudokou

posé sur son bidou

à côté de ses bijoux

 

Sam l’hippopotame

qui réalise un monogramme

de Bob Morane

 

Olaf la girafe

qui est très efficace

efface toutes les limaces

 

Palace la limace

qui est vivace

adore faire des grimaces

 

Maëlys G.

Poème de la fête des mères

 

En ce jour de fête des mères

Avec mes mots les plus sincères

Permets-moi de t’écrire

Ce petit mot qui j’espère

Te donnera le plus splendide des sourires.

 

Même si tu ne le remarques peut être pas

Pas un jour passe sans que je pense à toi

Et même si j’ai commis des erreurs

Tout ce qui m’importe c’est ton bonheur.

 

Quoi de mieux pour un artiste,

Que de voir sa fin glorieuse ?

Quoi de mieux pour un fils,

Que de voir sa mère heureuse ?

 

C’est en ce 7 juin 2020

Que je t’adresse ce petit mot,

Pas entièrement en alexandrins

Mais cela reste un petit cadeau.

 

Je te dévoile sûrement

Beaucoup trop rarement

Mes sentiments les plus puissants

Je t’aime maman

 

Mathieu C.

Au revoir

 

Je suis un être désespéré,

Depuis que tu as cessé

De me parler sans arrêt

Sans me demander si,

Cela me conviendrait

 

J’attends un signe de toi

Me mettant sur la bonne voie,

D’un possible amour

Qui me remplirait de joie,

Me ferait faire un détour

 

Notre amour se fane

Au fond de la cabane,

Celle de notre jeunesse,

À côté des bardanes

C’était notre forteresse.

 

J’ai commencé à t’oublier,

T’éliminer de mon passé

Pour connaître un nouveau présent

Plein de sentimentalité,

Pendant que tu demeures absent.

 

Par pitié ne reviens pas

Je me suis lassée de toi,

Je ne souhaite plus te revoir

Tu m’as laissée dans cet état,

Sans t’en apercevoir.

 

Cette fois je te le dis,

Ne sois pas abasourdi

C’est la fin de notre histoire

Mais j’en ressors grandie

Je te le dis, Au revoir !

 

Clara E

La planète change

 

Aux vues et aux sons de ces géants de béton,

De ces œuvres de fer, de métal et de verre

Dont la beauté ébahit nos yeux et la Terre ;

La nature se rompt, la nature se fond.

 

Faune qui s’efface sans l’ombre d’une trace,

Flore qui s’éteint résultat de notre impact,

Glace qui éclate sous le poids de nos actes

Voici ce qui se passe sur la Terre lasse.

 

Cette planète meurt au gré de nos humeurs,

Son bleu se réjouit de bonheur et son vert pleure,

Seuls les géants de béton resteront en place,

 

Noyés sous l’océan, sans habitant vorace.

Océans à nos pieds, destin entre nos mains :

Il est question ici des enjeux de demain.

 

Barnabé Charrier

La mort

 

Elle peut arriver sans prévenir

Mais elle peut être attendue et redoutée

Si elle a décidé de venir

On ne peut pas la rejeter

 

Que l’on soit un enfant, un adulte ou une personne âgée

Un accident peut vite arriver

Et nous enlever la vie

Au détriment de notre famille et de nos amies

 

Quand la mort nous prend une personne chère

Une sensation de vide nous envahit

Et nous remplit de colère

 

Malgré ces moments douloureux

On apprend à vivre avec eux

Dans nos têtes et dans nos cœurs

 

Anaïs M-B

Poème

 

Oh profonde et noir tristesse

Enfouie au plus profond des cœurs

Comme une sombre et mortelle liqueur

Egare les esprits de faiblesse

 

Tu laisses les esprits dépourvus

De tout sentiment chaleureux

Tu fais sombrer les âmes perdues

Dans le dégout du monde heureux

 

Dans la froideur du désespoir

Toi fardeau qui pèses sur les cœurs

Engloutis l’étincelle d’espoir

Dans une vague de mélodrame

 

Anya Orain

Les mots

 

Ils peuvent nous infliger des blessures.

Ils peuvent nous réunir.

 

Ils peuvent nous porter remède.

Ils peuvent nous découvrir.

 

Ils peuvent nous donner courage et force.

Ils peuvent nous donner de l’espoir.

 

Ils peuvent soulever une foule.

Ils peuvent nous décevoir.

 

Ils peuvent nous enseigner et nous cultiver.

Ils peuvent nous embellir.

 

Ils peuvent nous faire voyager.

Ils peuvent nous affaiblir.

 

Ils peuvent nous corrompre.

Ils peuvent nous intriguer.

 

Ils peuvent nous faire sourire.

Ils peuvent remettre en question.

Can G.

Jour de pluie diluvienne,

Je souhaite que le soleil revienne.

Que ses rayons chauds et dorés,

Envahissent les bois et les prés.

 

Que sa lumière fasse briller,

Sur les brins d’herbes la rosée.

Enfin pour un instant,

Profiter de l’air du printemps.

 

Regarder au loin voler les oiseaux.

Suivre le cours d’un ruisseau,

Ecouter le bruit du clapotis.

Espionner une ribambelle de fourmis.

 

Cueillir un bouquet de fleurs colorées,

Dans un joli vase les rassembler,

Pour que le soleil revienne,

Après les jours de pluie diluvienne.

 

Angélica Derby

Avenir à la plume

 

Célèbre feuille vierge, elle réfléchit

Jeune apprentie poète, elle écrit

Rares sont les jours heureux

Nombreux sont les jours pluvieux

 

Court est le temps qui s’écoule

Avenir mystérieux

À tout moment il s’écroule

Métier, famille, il faut leur dire adieu

 

Plume à la main,

Elle dessine un futur serein

Bati sur son imagination

 

Ainsi que sur sa réflexion

Ecrire son avenir, elle y avait cru

Mais une tâche d’encre noire apparut

 

Chloé R.

En balade, je vis une rose,

Je fis une pause pour la contempler.

Mais, dans quelques jours sa fraîcheur s’envolera

Et celle-ci fanera.

 

A côté des glaïeuls,

Ils me font de l’œil.

Ils souhaitent que je les cueille,

Pour que chez moi, je les accueille.

 

Hélas ni les roses, ni les glaïeuls ne gagnent mon cœur.

 

En ce mois de mai,

C’est un brin de muguet,

Avec ses douze clochettes,

Dont j’ai fait la cueillette.

 

Emma Poiron

Voyage vers la lumière

 

Elle marchait sûre d’elle

Suivant cette lumière éternelle

Celle de ce beau rayon de soleil

apporterait que merveilles

 

Seulement ce soleil fut dépassé

Par les nuages du passé

Le ciel grondait

Et ses larmes coulaient

 

Elle se répétait ne pars pas

Tout en continuant ses pas

Espérant trouver le paradis

C’est ce qu’il lui avait promis

 

Eva T.

Les 4 saisons

 

Le Printemps est une saison

de renaissance, de joie avec

les bourgeons de fleurs, les fruits

le retour du cuicui des oiseaux

 

Puis vient l’Eté

cette saison ensoleillée,

à la plage ou la montagne

à faire du surf ou de la randonnée

 

Ensuite une saison plus triste,

l’Automne,

où les feuilles tombent

de la reprise des cours

 

Et pour clore l’année vient l’Hiver

où l’on fait la fête et

on se remplit le ventre,

en famille, entre amis

avec la neige

 

Emilie G.

Le printemps

 

Printemps que l’on attend,

Que l’on imagine si longtemps.

 

Celui que l’on dessine dans nos pensées,

Celui qui nous fait tant rêver.

 

Printemps donnant du baume au cœur,

En propageant sa bonne odeur.

 

Celui qui est si apaisant,

Celui que l’on convoite tant.

 

Printemps faisant fleurir les fleurs,

Recouvertes de rosée à la première heure.

 

Celui qui redonne vie,

Celui qui donne envie.

 

Iness F.

Voyager

 

Prendre la route et partir découvrir

Pour se créer de nombreux

Découvrir, un nouveau pays,

Une nouvelle ville, une nouvelle destination

 

Partir à l’étranger et passer les frontières

Remarquer que tout est nouveau

Visiter des rues, des allées étrangères

Et observer ce qu’il y a de plus beau

 

Faire de nouvelles rencontres partout

Découvrir une nouvelle langue

L’apprendre et la comprendre

 

Puis découvrir une nouvelle culture,

Connaître de nouvelles traditions, goûter à des plats inconnus,

S’offrir une nouvelle vision du monde.

 

Janelle S.

Une mer agitée

 

La large voile des bateaux

Face au vent éphémère

Que nous propose la mer

Reflètera sur l’eau.

 

Au crépuscule, la mer agitée

Réveillera un tsunami

Guidés par un ciel étoilé

Les oiseaux rejoindront leur nid.

 

Certains pécheurs navigueront sur leur chalutier

A l’aide du phare éclairé

Avec l’espoir de rentrer au port

Chargés de leur trésor.

 

Dès l’aube, les marins arriveront sur la plage

Là, les clients les attendront

Pour récupérer tous leurs poissons

Entourés de milliers de coquillages.

 

Kélya C.

L'été

 

Saison joyeuse et pleine de légèreté

Où morosité laisse place à la gaieté

Un soleil pourtant discret depuis de longs mois

Fait sa grande apparition au grand dam du froid

 

Ah ces rituels d’été enfin retrouvés

Barbecues de Juin à Août, passant par Juillet

Laissons de côté nos gros pulls et nos manteaux

Au profit de nos shorts, casquettes ou bien chapeaux

 

Ô joies du camping, où l’heure n’a plus d’importance

Oui, monter sa tente est une épreuve à passer

Mais d’une boisson bien fraîche vous êtes récompensés

Au final «été» rime bien avec « vacances »

 

Killian Ponthoreau

L'amitié

 

Un Ami pour toujours c’est comme un goût de miel

Où le cœur nous sourit du plaisir que l’on cueille

Ses yeux nous dévoilant, une nuit nous défeuille

Dans son âme pure dévoilant le ciel

 

Il est doux de penser à son bon camarade

Comme un amoureux fou qui un soir vous séduit

De nourrir d’une paix un souhait aujourd’hui

Qui envahit l’instance d’une bonne tirade

 

Au matin un ange enchante une raison

L’amitié fleurissant dans un champ de trahison

Ne serait- ce qu’un leurre de vivre en harmonie

Et l’ange me dessine d’un trait

Il choisit sa main principale qui nous lie

A la rose qu’il laisse paraître.

 

Kyllian L.

Monopoly de la nuit

 

Lors des jours de chaleur,

Ensemble comme toujours ;

La peau a l’air comme des charmeurs

En train de cuire comme dans un four.

On se la fait en 2 parties 14-19

On profite de la vie 0-4

On profite de la nuit

 

Assis à 4 dans cette cage de fraîcheur,

Se perdant dans cette brume d’intérieur ;

Je leur dis qu’ils sont mes reufs*

Et que ce soir on sera neuf.

 

L’interdit a un goût exquis.

En pensant à ça je sors de mon lit,

M’envolant de mon antre

Pour rejoindre le centre.

 

La nuit, on profite de la ville,

Comme dans un rêve on perd le contrôle

Et lorsqu’on reprend nos esprits

On se quitte à tour de rôle.

 

De retour à la case départ,

Bien évidement en silence ;

On sombre dans le noir

Comme si la fatigue était présente.

 

Loïk R.

 

*Frères

 

Pour y arriver il a fallu lutter

Tes cheveux tombaient un à un

Au creux de ma main

Mais il a fallu rire sourire pleurer

 

Tu te coiffais en comblant les trous

Pour éviter le regard de ce monde

Fou

Mais nous le savions que là sous ta

Poitrine

Une rage sommeillait

 

Puis on a dû attendre déprimer

Tomber

Puis avoir la force de se relever

Jusqu’à la dernière seconde

Pour pouvoir être une femme

 

Lola Barzalona

Vivre sans toi

 

Et si nos cœurs se fréquentaient

Tout cela serait sûrement plus simple

Mais ce que l’on veut n’est possible

Nous nous sommes déjà trop fréquentés

 

Nos vies ne peuvent se suivre

Si nos souhaits étaient de vivre

Alors nous devons nous dire adieu

Il serait plus simple de nous le dire dans les yeux

 

Mais te revoir serait une torture pour mon subconscient

Mes yeux te dévoreraient d’amour

Mes bras deviendraient larmoyants

Et mon cœur battrait au rythme des tambours

 

Léa Kaikinger

Moi-même

 

Je suis qui je suis

Je ne prétends pas être quelqu’un que je ne suis pas

J’aime le brocoli, la terre et je m’en fiche

J’aime porter ce que je veux

J’ignore le regard des gens

Je suis moi-même et je ne changerai jamais

 

Je dois vivre ma vie en ignorant les obstacles

J’ai besoin de voir le bon côté des choses

Je ne peux pas abandonner, tu ne sais jamais à quel point tu es proche

Je ne peux pas cependant m’imaginer toujours heureuse

Je suis moi-même et je ne changerai jamais

 

Je voudrai être plus forte cependant

J’aimerai montrer aucun de mes sentiments

Je voudrai dire non mais

Je suis qui je suis et je ne changerai jamais.

 

Lou Boutin

Partir en voyage

 

Tu partiras à travers le monde

Tu découvriras à chaque seconde

Ces terres qui nous entourent

Des paysages tout autour

A ceux dans les alentours

 

Chaque continent t’attendra

Leurs cultures tu apprendras

Du désert du Sahara

Au glacier de l’Alaska

Aux forêts du Guatemala

 

Voyager serait ta façon de t’évader

Pour enfin te retrouver

Toi et ces paysages

Ainsi que tous ces rivages

C’est ça de partir en voyage.

 

Maëlle M.

L'été parfait

 

Le soleil scintille

Il fait beau et chaud

Le bronzage brille

Avec un petit verre de Mojito

 

Le sable est brûlant

L’eau reflète

L’été est amusant

Qu’est ce que c’est chouette

 

Le ciel est bleu

La mer est sage

Nous sommes joyeux

Ramassant des coquillages

 

Le cris des mouettes

Qu’est ce qu’on rigole

La plage est secrète

La pression de l’année s’envole

 

Malvina O.

Musique !

 

On peut l’écouter sans la pratiquer

Mais pas la pratiquer sans l’écouter

On peut la façonner de nombreuses manières

Selon le quartier elle diffère

 

Elle dissipe ton agacement

Dans les moments les plus ennuyants

La musique nous donne des ailes

Et est passionnément éternelle

 

Partout où l’on va, on la voit et dès

Que l’on aperçoit notre favorite

On ne peut s’empêcher de garder le rythme

 

Sur scène, en concert ou en poème

La musique regroupe les gens

Et leur rend un sourire éclatant

 

Manoa S.

Confinement Vie

 

Fleur qui s’ouvre le matin

Qui se ferme au soir

C’est le cycle de sa vie, c’est certain

Mourir c’est voir la fin du couloir

 

La vie n’est pas éternelle

Demande à Fernandel

Et avec le corona

Se multiplient les cas (de morts)

 

Au paradis

Ou en enfer

Six pieds sous terre

Se dirigent nos vies

 

Nathan O.

Avenir incertain

 

Profite, profite jeune garçon avant que la vie s’en prenne à toi,

Elle dira que tu deviendras ce que tu dois être

Mais ne l’écoute pas, elle te fera faire les mauvais choix,

La vie ne te fera pas renaître ou réapparaitre.

 

Tu n’as jamais cru au passé, essaye de croire au futur,

Ton avenir est entre tes mains, mais ne t’inquiète pas bambin,

Je vais faire en sorte qu’hier soit moins bien que demain,

N’oublie pas, l’histoire s’écrit en tournant les pages, je te le jure.

 

Noé Gaborieau

La nature

 

La nature fait naître la vie

Comme au printemps les pissenlits

Qui sont semblables à des soleils

A la vue ce sont des merveilles.

 

Mais toutes les belles choses ont une fin

Une fois qu’ils seront tous fanés

Pensez à un vœu et soufflez.

 

Comme la nature est bien faite

Car même si elle vient à mourir

Ils reviendront dans une pirouette

Dès le printemps pour s’épanouir.

 

Noé P.

La dernière mélodie retentira lorsque l’orchestre

Dans sa tenue de deuil

Jouera en emportant derrière elle avril

Et ses dernières fleurs fanées

 

Au-delà des montagnes enneigées

Cette mélodie viendra s’éteindre

Avec quiétude au gré du vent

Qui ne s’arrêtera pas de s’éloigner

 

Sara S.

Solitude nocturne

 

En proie à la tristesse, aux doutes et aux tourments

Là où la lune dépose ses rayons glacials

A en ne plus comprendre ses sentiments

Les larmes coulent sur ce visage pâle.

 

Effaçant le désarroi sur son minois

Elle s’en alla dans un autre monde

Prenant les passages et les chemins étroits

Une âme vagabonde au pays des songes.

 

Elle s’avança d’un air mélancolique

Et au loin entourée de fleurs

Elle retrouva la douceur angélique

Et la sérénité auprès de son âme sœur.

 

Yuna Portarrieu