Le plus grand titre de gloire d’Amerigo Vespucci est d’avoir donné son nom au Nouveau Monde. Cette attribution a été à l’origine d’une controverse qui fait ici l’objet d’une analyse détaillée.
Il faut aussi retenir que ses relations de voyage ont connu, au début du XVème siècle, le plus grand succès d’édition pour des textes contemporains depuis l’invention de l’imprimerie. Ce Florentin, ami de Christophe Colomb, a laissé un témoignage vivant et très documenté sur les côtes orientales du continent américain, dont il avait pressenti l’existence, où l’on peut lire le premier témoignage sur les rites cannibales de » sauvages « .
Ses aventures de navigateur, d’astronome et de conquérant, ses rencontres avec les » sauvages « , nous entraînent dans la nature paradisiaque de la « Terre des perroquets ». Les hommes y sont forts, agiles, à l’esprit vif, les femmes y sont belles et accueillantes…
Vespucci a-t-il été le découvreur des côtes du continent américain ? La question peut sembler dérisoire, mais elle a suscité une longue polémique qui dure toujours. La controverse sur l’authenticité de ses quatre voyages et sur l’attribution de son prénom au Nouveau Monde fait l’objet d’une analyse détaillée dans cet ouvrage qui offre la première traduction intégrale des écrits de Vespucci : Le Mundus Novus, La lettera qui comprend le récit de quatre voyages. Il s’agit de textes fondateurs du mirage américain en Europe auxquels le grand public avait rarement accès.