Lorsque notre classe est arrivée à l’école d‘art, ce mercredi matin de janvier, nous avons été accueillis par deux enseignantes et Pierrick Naud. Pour commencer, cet artiste est en résidence au CYEL. Il s’est présenté ainsi que son travail. Cela fait maintenant 30 ans qu’il exerce différentes activités : il donne des cours, fait de la musique, des photographies. Il a insisté sur son travail d’artiste.
Il nous a expliqué le lien entre toutes ses activités, l’inspiration qu’il y tire. Elle vient majoritairement d’images qu’il trouve dans des magazines, sur internet, dans des musées… Il s’en inspire et les transforme à sa façon. Son œuvre parle souvent du même thème et est organisé par chapitre. Cet artiste nous a ainsi cité quelques exemples comme la métamorphose, l’hybridation…
Il est ensuite passé à la présentation de son travail, il a commencé par nous montrer une œuvre de la série « Mécanique du reflet ». Il nous a expliqué sa façon de procéder lors de sa création. Il travaille avec :
- du fusain
- une gomme
- du papier de verre, pour crée des effets
- et du vernis
Lorsqu’il a débuté, Pierrick Naud faisait ses dessins sur des rhodoïds (projecteurs), mais a préféré passer au carnet (plus facile et transportable).
Il nous a, par la suite, présenté une série de photographies appelées « Disparition », qu’il a publiées en 2007. Il s’agit toujours de la même personne, lui, dans différents espaces et divers endroits. Il a réalisé ces photographies lors d’un voyage. Ensuite, nous avons pu découvrir une de ses réalisations en réel, celle-ci étant exposée au musée de la Roche sur Yon. Pierrick Naud nous a aussi présenté une œuvre intitulée « L’exilée », et nous a demandé notre avis sur celle-ci.
Pour finir la matinée, les enseignants de l’école d’art et Pierrick Naud nous ont distribué des calques, des feuilles, crayons et 2 images du tableau de « L’exilée » de différentes tailles. On était tous assis sur des sièges et tables qui bougeaient, ce qui nous a permis de travailler en groupe. L’artiste nous a ensuite expliqué le travail que nous allions tous effectuer individuellement : avec le calque, on décalquait des bouts du tableau de « L’exilée » (jupe, visage, bras…), puis il fallait faire des collages sur notre feuille avec les différents calques réalisés. On ne devait pas gommer pour laisser notre imagination parler.
A la fin de la matinée, nous avons tous observé le travail des uns et des autres. On s’est rendu compte que chacun avait réalisé un travail différent.
Léonie et Leny, 2 EMB